L’hydraulique des eaux souterraines transitoires présente des développements, des formules et des méthodes que les ingénieurs ont trouvés utiles lors de la réalisation d’évaluations quantitatives de l’écoulement des eaux souterraines. L’accent est mis sur les phénomènes transitoires.
L’idéalisation de Dupuit-Forchheimer est à la base de la plupart de ces développements. Cette idéalisation, qui est décrite dans le texte, conduit à des équations aux dérivées partielles qui sont de forme non linéaire. Pour se libérer des difficultés imposées par cette non-linéarité, « les équations différentielles de base sont linéarisées en négligeant le changement d’épaisseur saturée qui accompagne les conditions d’écoulement transitoires. Cette procédure produit des formules qui sont, dans une certaine mesure, des approximations.
Si ces approximations sont utilisées habilement avec les propriétés de l’aquifère obtenues à partir d’essais sur le terrain et en tenant compte de leurs limites, elles donnent des résultats aussi bons que ceux qui peuvent généralement être obtenus lorsque des équations d’écoulement des eaux souterraines non linéaires et aux dérivées partielles sont appliquées à des aquifères où les irrégularités et la non-uniformité sont la règle plutôt que l’exception. Lorsque ces équations simplifiées peuvent être utilisées – et cela inclut la majorité des cas de terrain – les calculs sont libérés des détails fastidieux qui apparaissent dans des traitements plus élaborés.