Dans le but de rassembler la plus grande communauté mondiale d’eaux souterraines au monde, le projet sur les eaux souterraines organisera une série de réunions et de débats gratuits entre le 3 et le 26 février 2021 avec les plus grandes références en hydrogéologie dans le monde.
Les thèmes des conférences sont variés et très intéressants pour tous ceux qui connaissent ou veulent en savoir plus sur les eaux souterraines !
Les eaux souterraines et l’utilisation intensive et les eaux souterraines pour tous sont deux thèmes abordés lors de l’événement et qui ont une pertinence significative pour les générations actuelles et futures, car nous avons besoin d’eau (eau souterraine) pour toute la population, et l’utilisation intensive peut compromettre l’approvisionnement.
En ce sens, la croissance démographique et l’industrialisation qui en découle continuent de contribuer aux problèmes d’approvisionnement en eau dans le monde entier, de sorte que la gestion efficace des eaux souterraines sera un défi dans un avenir prévisible.
Selon Lundqvist et coll. (2003) et Srinivasan et coll. (2013), l’augmentation de la densité de population urbaine entraînera une demande accrue d’eau potable et entraînera le déversement d’eaux usées traitées et non traitées dans l’environnement.
Une eau de haute qualité est une condition fondamentale du développement économique, et des moyens efficaces et innovants de gérer l’utilisation et le stockage de l’eau sont nécessaires pour faire face à la pression croissante.
Sousa et al. (2014) affirment que cette pression ne sera pas seulement due à la demande croissante d’eau douce, mais aussi à la baisse de la qualité de l’eau en raison des activités humaines et des phénomènes naturels.

La crise mondiale potentielle de l’eau est liée à une gestion et une gouvernance précaires plutôt qu’à la disponibilité des ressources, et une norme de consommation mondiale durable est encore loin d’être atteinte (Jacobi & Grandisoli, 2017).
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO, 2015), le monde sera confronté à un déficit d’approvisionnement en eau d’environ 40 % d’ici 2030, en supposant que le taux de consommation actuel reste inchangé.
Par conséquent, une gestion de l’eau basée sur des connaissances scientifiques et techniques qui tiennent compte à la fois des eaux de surface et des eaux souterraines est cruciale.
Les eaux souterraines sont particulièrement essentielles à la consommation humaine et, selon le Programme mondial des Nations Unies pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP) (2009), elles sont la source d’environ la moitié de toute l’eau potable dans le monde.
Un aquifère peut stocker un grand volume d’eau et permet donc de l’exploiter pendant de longues périodes de faible recharge (WWAP, 2012), mais pour que cela soit durable, une gestion efficace de l’eau est nécessaire.
Les aquifères sont les réservoirs d’eau les plus fiables, et leur gestion est essentielle pour garantir que l’eau extraite est restaurée afin de préserver cette ressource pour l’utilisation par les générations futures.
Dans certains cas, les taux de recharge naturelle sont insuffisants pour reconstituer un aquifère avec l’utilisation actuelle de l’eau, ce qui implique qu’une recharge artificielle est nécessaire pour assurer un équilibre hydrique durable.
Étant donné que la dégradation de l’eau est liée à la rareté de l’eau, elle doit être évaluée objectivement pour que des décisions de gestion puissent être prises en temps opportun.

Il y a un besoin évident d’une bonne gestion des eaux souterraines, d’une utilisation durable et non intensive des eaux souterraines pour tous, les intervenants Dinesh Singhal (Président, Chapitre national indien de l’IAH), Manuel Sapiano (PDG de l’Agence de l’énergie et de l’eau à Malte) (à confirmer), Ryan Hreljac (Fondateur et Directeur exécutif de la Fondation Ryan’s Well), Enock Obwon (Hydrogéologue de l’Ouganda – Afrique) et Roberto Kirchheim (Société de Recherche sur les Ressources Minérales – Service Géologique – Brésil) sont excellents professionnels qui aborderont ces questions plus en détail lors de l’événement.
Ne le manquez pas et abonnez-vous : https://events.gw-project.org/2021
Références:
Jacobi, P. R., et Grandisoli, E. : Água e Sustentabilidade : desafios, perspectivas e soluções. São Paulo, SP : IEE/USP, 1ère éd., 1, 112 p., 2017.
Lundquist, J.D., Cayan, D.R., et Dettinger, M.D. : Météorologie et hydrologie dans le parc national de Yosemite : une application de réseau de capteurs, dans : Zhao, F., et Guibas, L. : Traitement de l’information dans les réseaux de capteurs : IPSN, LNCS, 518-528, 2003.
Sousa, M. R., Rudolph, D. L., et Frind, E. O. : Menaces pour les ressources en eau souterraine dans les bassins versants en urbanisation : la moraine de Waterloo et au-delà. Canadian Water Resources Journal/Revue canadienne des ressources hydriques, 39(2), 193-208, 2014.
Srinivasan V., Thomas B. K., Jamwal P. et Lele S. : Vulnérabilité climatique et adaptation de l’approvisionnement en eau dans les pays en développement : approches de l’intégration disciplinaire et de l’intégration recherche-pratique. Current Opinion in Environmental Sustainability, 5(3), 378-383, 2013.
Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture : Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau : L’eau pour un monde durable, 122 p., 2015.
Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP) : Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 3 : L’eau dans un monde en mutation. Paris : UNESCO, et Londres : Earthscan, 76 p., 2009.
Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP) : Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2012 : Gérer l’eau dans un contexte d’incertitude et de risque. Paris : UNESCO, et Londres : Earthscan, 866pp., 2012.